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Vancouver veut interdire la vente d’animaux dans les animaleries et ainsi privilégier les éleveurs plus sûrs et conventionnels. « Le problème, c’est qu’on ne sait pas d’où ils viennent », témoigne Heather Deal, conseiller municipal de Vancouver. Ainsi aimerait-il implanter une loi dans la grande ville canadienne qui consisterait à interdire totalement la vente de chiens, de chats et de lapins dans les animaleries.
Tout est parti de l’ouverture d’une animalerie à Marpole, Granville Pet and Garden. « Les gens ont commencé à nous dire qu’il y avait des histoires de mauvais traitement des animaux, pas spécialement dans l’animalerie mais dans l’usine d’où ils viennent. Du coup, notre personnel est allé dans ce nouveau magasin et a découvert que beaucoup de ces animaux viennent des Etats-Unis ou d’outre-mer. On ne sait pas comment contrôler s’ils viennent ou non d’une usine à animaux. » L’animalerie affirme que leurs chiots proviennent d’élevages réputés et de confiance.
Cependant, l’association Paws for Hope a affirmé que d’après le code de pratique pour les éleveurs du Kennel Club interdit totalement la vente d’animaux de la part des éleveurs à des animaleries.
« Nous demandons à la ville de Vancouver de bannir le commerce de chats, chiens et lapins. Aucun éleveur réputé ne vendrait à des animaleries. Il n’est pas rare d’acheter un animal en animalerie et que ce dernier se retrouve avec des problèmes de santés ou des soucis de comportement. »
Il faut savoir qu’une loi semblable est déjà mise en place à des villes annexes à Vancouver, telles que New Westminster ou Richmond. Ces dernières ont banni définitivement la vente d’animaux pour profit.
De plus, il semblerait que ce n’est pas la première fois que les propriétaires l’animalerie soient victime d’un scandale. En effet, en 2010, ils possédaient une franchise qui a dû fermer ses portes en 2011 en réponse au bannissement de la vente d’animaux de Richmond. De façon similaire, une autre animalerie, ouverte par les mêmes propriétaires, a dû arrêter son activité après de nombreuses plaintes de la SPCA, de la ville de Burnaby et de Metrotown.
Est-ce de la malchance pour ces propriétaires ? « Le plus gros problème, c’est de savoir d’où ils viennent » déclare Deal. « Il n’y a aucune garantie qu’ils n’étaient pas maltraités dans leurs jeunes années où qu’ils n’aient pas été mal allaités ou élevés dans de mauvaises conditions. ».
L’achat d’animaux en animalerie fait déjà grand débat à Vancouver et de plus en plus dans le monde. A San Francisco, une loi contre la vente d’animaux d’élevages dans les animaleries ont été interdite afin que les gens n’achètent que chez des éleveurs sûrs. Il faut savoir que les animaux vendus en animalerie peuvent être soumis à des conditions d’élevage assez difficile. 30 Millions d’Amis lutte depuis de nombreuses années afin que la vente soit interdite.
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