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L’ours polaire, le plus imposant des ursidés pouvant atteindre jusqu’à 3,50 fait malheureusement partie du lot des espèces en danger. Ce 27 février, journée internationale de l’ours polaire, est l’occasion de faire un zoom sur ce gros nounours au pelage blanc.
Vivant dans les régions Nord du monde, sa fourrure ainsi que son épaisse couche de graisse située sous sa peau lui permettent de résister aux températures les plus basses. Entre 20 000 et 25 000 individus ont répartis entre les Etats-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie.
L’homme est le principal responsable du triste sort de l’ours blanc. Outre les répercussions dramatiques du réchauffement climatique qui réduit le territoire du plus grand carnivore terrestre, la chasse illégale et la pollution des océans sont des facteurs de taille.
Terrain de chasse de l’ours polaire, la banquise est un élément fondamental dans la préservation de l’espèce. La fonte des glaces causée par le réchauffement climatique réduisant considérablement son territoire pousse l’animal à parcourir de longues distances pour pouvoir trouver de quoi se mettre sous la dent et l’oblige parfois à se rapprocher des terres habitées, courant le risque de se faire abattre par les hommes. Ainsi, la réduction de la banquise entraîne la raréfaction de leur principale source de nourriture, le phoque, et provoque des situations de famine chez les espèces. Mâles et femelles sont touchés, mais ces dernières le sont davantage puisque passé sous un certain poids, la capacité à procréer est compromise.
Chassé pour sa fourrure ou encore pour sa chair, des millions d’ours blancs ont été massacrés ces derniers siècles. Seuls les Inuits, peuple vivant dans les régions arctiques du Nord de l’Amérique ont un droit de chasse de l’animal désormais protégé depuis 1973. Mais cela n’est pas sans règle, un quota a été imposé afin d’éviter la chasse abusive en raison de la sauvegarde de l’espèce.
La pollution des fonds marins est également responsable de la disparition de l’ours blanc. Les déchets toxiques répandus dans les océans et ingérés par les organismes et animaux marins qui constituent les proies de l’ours finissent à leur tour dans l’organisme et constituent un poison qui, emmagasiné à trop grande échelle, est mortel.
Crédit : © Daniel J. Cox
Le 27 février marque l’anniversaire de l’accord sur la conservation des ours polaires, signé en 1973, dans le but de protéger l’espèce en interdisant sa capture et son commerce, à l’exception de certains peuples traditionnels.
La WWF (World Wide Fund), organisation non gouvernementale internationale pour la protection de l’environnement et le développement durable effectue un travail de conservation de l’ours blanc au travers du recueil de données. La recherche sur l’espèce est importante pour comprendre et appréhender son mode de vie et faciliter la prise de décision quant à un plan de conservation.
Des colliers émetteurs sont placés sur l’animal afin de le suivre et analyser son fonctionnement. Une caméra placée sur son collier permet d’en apprendre davantage sur l’ours blanc, ainsi les biologistes ont pu découvrir que l’ursidé se nourrit également de baie, une piste non négligeable pour les chercheurs.
L’avenir de l’ours blanc est aujourd’hui incertain, dont on estime que d’ici 2050, 30% de sa population aura disparue.
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