Je prends les croquettes Acana,
C'est vrai que toutes les croquettes ne sont pas bonnes à 100% mais il y a une marge entre les croquettes pas bonnes à 100% et les croquettes qui ne contiennent que de la merde.
Lorsque j'ai changé de croquettes (avant je prenais des whiskas, brekkies, puis purina one et enfin royal canin) c'est parce que j'ai lu pas mal de choses sur toutes ces marques de croquettes (y compris les "hauts de gamme" genre Royal Canin hill's ou encore d'autres marques vendues par les vétérinaires, du très haut de gamme soit disant) et j'ai franchement été écoeurée.
Tiens voici un peu de lecture si ça te dit (c'est édifiant) :
1er article que j'ai trouvé (je vous mets pas tout vu la longueur)
"Les dangers de l'alimentation industrielle !
1*-INTRODUCTION :
Aux États-Unis, plus de 95% des animaux de compagnie tirent leur besoins nutritionnels d’une seule et unique source: les boîtes et les croquettes pour animaux (Perry, 1996). Par conséquent, l’industrie pour animaux est un commerce prospère qui a de beaux jours devant lui. En 1998, les ventes américaines de nourriture pour chiens se sont élevées à 5.9 milliards de dollars, et les ventes de nourriture pour chats à 4.7 milliards. Ces chiffres représentent une augmentation de 25% depuis 1993. Avec environ 55 millions de chiens et 70 millions de chats en 1998, chaque chien a approximativement rapporté 107 dollars par an à l’industrie, et chaque chat approximativement 67 dollars (Gurkin & Fenstermacher, 1999). Dès 2002, l’industrie américaine de nourriture pour animaux affichait un capital de 11 milliards de dollars (API, 2002).
De tels profits sont obtenus par la minimisation des coûts et l’amélioration de la saveur (attrait en termes de goût, d’odeur, de couleur et de texture) des produits vendus. L’industrie utilise dans l'alimentation une variété de substrats ingénieux afin de minimiser ses coûts (de production), substrats dont beaucoup présentent des risques pour la santé. Ce qui fait que les profits sont maintenus tandis que la compréhension du consommateur quant à ces risques reste minimale.
Encouragé par des étiquettes commerciales telles que celles que l’on peut trouver sur les boîtes de première qualité Hills Science Diet affirmant que «seuls les ingrédients de la plus haute qualité sont utilisés», les consommateurs présument couramment que les produits carnés de qualité constituent la majorité de la nourriture commerciale dont ils nourrissent ‘leurs’ animaux. Induits en erreur par les publicités affichant des poulets entiers, des morceaux choisis de boeuf, et des céréales nouvelles, les consommateurs crédules ne sont pas conscients que les fabricants ont depuis longtemps substitué aux poulets entiers des têtes de poulets, des pieds et des intestins; aux morceaux choisis de boeuf des cerveaux de veaux, des langues, des oesophages, et d'autres viscères (y compris des tissus malades et même parfois cancéreux); et aux céréales complètes des céréales jugées impropres à la consommation humaine pour cause de moisissure, de décomposition ou de mauvaise qualité; ainsi que par des fruits à écale et autres résidus du moulinage (Perry, 1996).
Jusqu'à 50% des produits de marques commerciales sont composés de ‘sous-produits animaux’ et de ‘produits dérivés’, euphémismes de l’industrie pour désigner les différents morceaux de cadavres, les déchets d'abattoirs, la viande 4M (d’animaux morts, malades, mourants, malades ou mal en point), les rejets de supermarchés, et un grand nombre de chiens et chats morts aux centres animaliers. Ainsi que des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, des polychlorobiphényles (PCBs), métaux lourds et autres toxines, surtout dans le poisson, des agents de contamination bactériens, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que des endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, des résidus d’hormones et d’antibiotiques, et de dangereux conservateurs. Le tout est rendu alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes. Les scientifiques qui travaillent à la nourriture pour animaux ont découvert depuis longtemps comment enrichir un mélange de restes de nourriture autrement immangeables par des vitamines et minéraux artificiels, comment les préserver de la pourriture durant un stockage d’un an ou plus, comment ajouter des réhausseurs de goût et colorants afin d'améliorer la saveur et l’apparence du produit, et comment extraire la mixture ainsi obtenue en des formes fantaisistes qui vont attirer le consommateur.
Il ne faudra donc pas s'étonner que les risques pour la santé intrinsèques à la nourriture carnée de type commercial pour animaux suffisent à remplir un livre. Le livre d’Ann, N. Martin (2003) «La nourriture dont nos animaux meurent d’envie» inclut une enquête de 161 pages sur les produits chimiques, conservateurs, hormones, pesticides, et les restes d’animaux malades trouvés dans la nourriture commerciale pour animaux, avec toutes les maladies qui peuvent en résulter. Le docteur vétérinaire Wendell Belfield déclare: «malgré les déclarations faites par l’industrie que les animaux ont vie longue et saine en suivant un régime commercial, nous les vétérinaires sommes quotidiennement confrontés à cette évidence contraire que constituent les animaux malades. Nous avons fréquemment affaire à des réactions aiguës telles que la diarrhée, les vomissements, et les lésions de la peau. La plupart du temps, cependant, nous sommes témoins de symptômes d'une santé qui se dégrade, d'une diminution de l'efficacité des fonctions corporelles et des organes, d'hépatites rénales vers l’âge adulte dues à un excès de protéines, de systèmes immunitaires affaiblis et de réactions allergiques. Nous constatons l’effet cumulatif de tous ces additifs, toxines, plomb, et à la provenance hautement douteuse de tous ces ingrédients naturels» (Belfield et al., 1983). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que ces problèmes de santé sont bien plus répandus qu’ils ne devraient l’être, et que beaucoup de ces problèmes semblent être exacerbés ou directement provoqués par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et chats.
13.- CONCLUSIONS :
Les régimes commerciaux pour chiens et chats constituent en fait un moyen de se débarrasser à bas prix de nombreux déchets industriels provenant des abattoirs, de la viande 4-M (viande provenant d’animaux morts, mourants, mal en point ou malades), de la viande périmée ou avariée en provenance des supermarchés, des restes d'un grand nombre d’animaux laissés pour compte aux refuges animaliers, des corps gras usagés de restaurants, avec une haute concentration en dangereux radicaux libres et acides gras trans, du poisson périmé ou avarié, présentant un taux de mercure dangereusement élevé, et saturé en polychlorobiphényles et autres toxines. Le produit final est rendu tellement alléchant pour les animaux par l’addition d’une soupe digestive – soupe d’entrailles de poulets partiellement dissoutes – que plus de 95% des animaux en sont ainsi principalement nourris (Perry, 1996), ce qui génère un excédent de 11 milliards de dollars US par an pour l’industrie américaine de nourriture pour animaux (API, 2002).
Les bactéries pathogènes, protozoaires, champignons, virus et prions, ainsi que les endotoxines et mycotoxines qui leur sont associés, auxquels s’ajoutent les résidus d’hormones, d’antibiotiques et de dangereux conservateurs typiquement utilisés dans les régimes carnés commerciaux, présentent également des risque potentiels importants pour la santé de ‘nos’ animaux.
Les maladies décrites dans la littérature scientifique, provoquées par la prise suivie et à long terme de nourriture carnée en boîte pour chiens et chats, comprennent: maladies rénales, hépatites, maladies de coeur, maladies neurologiques, problèmes ophtalmologiques, affections neuro-musculaires, maladies de peau, désordres sanguins, malformations congénitales, fragilisation de l’immunité et maladies infectieuses (DiBartola et al. 1993, Dow et al. 1989, Freytag et al. 2003 and Strieker et al. 1996). En tant que vétérinaire praticien, je conviens que les maladies appelées dégénérantes, telles que le cancer, les insuffisances hépathiques et arrêts cardiaques, sont bien plus répandues qu’elles ne devraient l’être, et que nombre de ces maladies sont très certainement aggravées ou directement provoquées par les nombreux ingrédients plus que douteux présents dans les aliments carnés en boîte destinés aux chiens et aux chats. Les maladies rénales, par exemple, sont l’une des trois premières causes de décès chez les animaux de compagnie, et sont aggravées par une surcharge de protéines s’amassant sur les reins (Di Bartola et al., 1993), ainsi que par la qualité médiocre de la plus grande partie de l'alimentation carnée du commerce. Non diagnostiquée, la maladie rénale peut provoquer l’apparition systématique de toxines, conduisant à un manque d’appétit, un empoisonnement par augmentation du taux d’urécémie, des vomissements, des désordres neurologiques, le décès de l’animal pouvant s’ensuivre. La maladie grave et potentiellement fatale de l’hyperthyroïdie chez les chats est d'abord apparue dans les années 70, au même moment où la nourriture en boîte pour animaux faisait son apparition sur le marché, et peut être mise en relation avec les quantités excessives d’iode présente dans ce type de nourriture (Smith, 1993).
La solution qui mettrait fin aux énormes souffrances, à la mauvaise santé et à la mort infligées littéralement à des milliards d'animaux de rente et de compagnie par la nourriture carnée de type commercial passe par l'éducation des 'propriétaires' d'animaux de compagnie sur les ingrédients à risque endémique à ces régimes, et sur aux alternatives saines qui existent."