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Imaginez‑vous : il vous est ordonné de quitter votre maison tout de suite, de tout laisser derrière vous, avec juste un sac à dos, sans savoir quand — ou si — vous reviendrez. C’est la réalité qu’ont vécue les habitants de plusieurs communautés de l’Alaska de l’Ouest, dont Kipnuk et Kwigillingok, à la suite du passage des restes du Typhon Halong.
Le vent a atteint des vitesses comparables à un ouragan, et une montée spectaculaire des eaux a submergé des maisons, parfois même emporté des habitations entières.
Pour les habitants évacués, la priorité absolue était humaine — mais pour de nombreuses familles, l’un de leurs plus chers compagnons restait derrière : leur chien.

Tandis que les hélicoptères de la Alaska National Guard ou de la United States Coast Guard transportaient les habitants hors des villages, la prise en charge des animaux de compagnie était plus complexe. Par exemple : dans Kipnuk, les autorités déclaraient qu’« il n’y a actuellement aucun espace pour les animaux » dans les évacuations prioritaires humaines.
C’est là qu’intervient l’organisation Bethel Friends of Canines (BFK9), basée à Bethel. Elle est venue en soutien :recueillir, transporter et héberger les chiens abandonnés ou séparés de leurs familles après la catastrophe.
À ce jour :


Pendant le sauvetage, des refuges temporaires ont été mis en place pour protéger les chiens.
Face à l’absence d’options pour les chiens dans les vols d’évacuation officiels, BFK9 a affrété plusieurs avions pour transporter les animaux vers Bethel. Avec l’aide de compagnies régionales comme Grant Aviation et Northern Air Cargo, ainsi que de pilotes et initiatives ponctuelles, y compris des vols organisés par Ryanair et des pilotes privés, les chiens ont pu parcourir 85 miles (≈ 137 km) depuis Kipnuk jusqu’à Bethel. Chaque vol transportait généralement une dizaine de chiens, et plus de 100 chiens ont été déplacés en toute sécurité. Certaines missions combinaient des trajets en bateau jusqu’aux pistes accessibles par avion, avant le vol vers Bethel, puis la réachemination vers d’autres villes pour rejoindre leurs propriétaires.


« Je ne peux pas imaginer être à la place de ces gens et devoir laisser mes chiens derrière. » déclare Jesslyn Elliott, directrice de BFK9, à CNN.
Le transport des animaux en zones isolées — où il n’y a ni route, ni accès facile — a rendu la mission particulièrement complexe : bateaux, petits avions, suivi des animaux, etc.

Le bilan humain : plus de 1 500 à 2 000 personnes évacuées, un décès confirmé, plusieurs disparus, et des dégâts massifs.
Dans le village de Kipnuk, jusqu’à 90 % des maisons auraient été détruites.
Et pour les animaux ? Leur sort dépend de celui de leurs propriétaires — si et quand ceux‑ci pourront rentrer, reconstruire ou reloger. Chez BFK9, la volonté est forte : « Ils sont nourris, lavés, promenés, aimés, et nous voulons les ramener chez vous dès que possible. »


Crédit photos : ©Bethel Friends of Canines, ©Ryan Air INC.
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