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Le 13 mai 2025, les gardiens de la prison de Pococí, au Costa Rica, ont intercepté un chat tentant de franchir les clôtures de l'établissement avec des stupéfiants attachés à son corps. Le félin transportait environ 236 grammes de marijuana, 68 grammes de crack et des feuilles à rouler, le tout enveloppé dans du plastique noir et fixé avec du ruban adhésif.
Selon les autorités, les détenus auraient apprivoisé l'animal en le nourrissant régulièrement, dans le but de l'utiliser pour faire entrer des substances illicites dans la prison. Un complice à l'extérieur aurait ensuite attaché les drogues au chat, espérant qu'il retourne vers les détenus.
Le ministère costaricien de la Justice et de la Paix a publié une vidéo officielle montrant les agents pénitentiaires retirant les paquets du dos de l'animal. Cette vidéo a été largement diffusée sur les réseaux sociaux et reprise par les médias internationaux.
Ce n'est pas la première fois que des animaux sont utilisés pour introduire des objets interdits dans les prisons costariciennes. En 2019, un chat avait été capturé après avoir tenté d'introduire des téléphones portables, un chargeur et des cartes SIM dans la prison de La Reforma, près de San José. L’animal, agile et furtif, avait échappé aux gardiens pendant près de cinq heures en se réfugiant dans les égouts avant d’être finalement capturé.
Des cas similaires ont également été rapportés dans d'autres pays. Au Panama, en 2021, un chat surnommé "narcogato" avait été arrêté aux abords de la prison de Nueva Esperanza avec un sac contenant de la cocaïne, du crack et de la marijuana attaché autour du cou. L’animal avait été remis à un refuge local, tandis que les autorités ouvraient une enquête sur les responsables du trafic.
Face à cette créativité déconcertante, les services pénitentiaires doivent sans cesse adapter leurs dispositifs de sécurité. Au Costa Rica, cette nouvelle tentative de contrebande animalière pousse les autorités à envisager l'installation de filets anti-intrusion, des contrôles plus stricts aux abords des enceintes, et même la formation de chiens de détection spécifiquement entraînés à repérer des comportements inhabituels chez les animaux errants.
Ces incidents soulignent l’ingéniosité croissante des trafiquants, prêts à exploiter toutes les failles, même les plus inattendues, pour contourner les mesures de sécurité. Les autorités costariciennes ont ouvert une enquête pour identifier les responsables de cette tentative de trafic et renforcer la sécurité autour des prisons.
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