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Les récentes décisions de l'administration Trump ont suscité de vives inquiétudes parmi les défenseurs de l'environnement, notamment en ce qui concerne la protection des espèces menacées telles que les éléphants, les rhinocéros et les putois à pieds noirs.
Le 4 mars 2025, le Center for Biological Diversity a annoncé son intention de poursuivre en justice l'administration Trump suite à la suspension brutale des financements destinés à lutter contre le braconnage et à soutenir d'autres efforts internationaux de conservation. Ces fonds, gérés par le U.S. Fish and Wildlife Service (FWS), étaient essentiels pour des projets tels que les patrouilles anti-braconnage pour les rhinocéros, la recherche scientifique sur le déclin des éléphants et la lutte contre le trafic de tortues menacées dans des pays manquant de ressources pour protéger ces espèces.
Sarah Uhlemann, directrice du programme international du Centre, a qualifié ce gel de financement d'« exaspérant, déchirant et complètement illégal ». Elle a souligné que ces fonds aident à protéger des animaux que les Américains affectionnent, tels que les éléphants et les rhinocéros, et que personne n'a voté pour sacrifier la faune la plus emblématique du monde pour satisfaire les caprices d'un milliardaire non élu.
Parallèlement, l'administration Trump a licencié Tina Jackson, une biologiste du Colorado qui dirigeait le programme fédéral de sauvegarde des putois à pieds noirs, également appelés furets à pieds noirs, une espèce en danger critique d'extinction. Ce licenciement s'inscrit dans une série de suppressions de postes touchant des milliers d'employés fédéraux en période probatoire. Deux autres techniciens ont également été congédiés, réduisant l'équipe de soutien au programme de furets de 11 à 8 employés.
Tina Jackson craint que ces réductions de personnel et les gels de financement ne compromettent les efforts de conservation entrepris depuis des décennies. Elle souligne que ces mesures pourraient rendre plus difficile la gestion de la prochaine saison de reproduction et la protection des populations réintroduites contre la peste, une menace majeure pour les chiens de prairie et les furets. Avec si peu de furets survivant à l'état sauvage, elle s'inquiète que tout faux pas puisse condamner l'espèce.
Ces actions ont déclenché une vague de critiques de la part des groupes environnementaux, qui exhortent l'administration à rétablir les financements et à reconsidérer les licenciements. Ils avertissent que ces décisions pourraient avoir des conséquences dévastatrices pour les espèces déjà en péril et compromettre les efforts de conservation déployés depuis des décennies.
L'avenir de ces programmes de conservation demeure incertain, et il reste à voir si l'administration de Donald Trump répondra aux préoccupations croissantes concernant la protection des espèces menacées.
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